Wednesday, September 23, 2015

Ground Zero Report September 23rd /Rapport de Ground Zéro le 23 septembre

Proclamation of the Word read to some construction workers /
Proclamation de la Parole lue à des travailleurs de construction



Français à suivre...


Today I spent three hours at Ground Zero. During that time there was about 5-8 of us.  I was the first to read the Proclamation of the Word. My reading was Psalms 1-14.  I read the readings with my strong voice so that people could hear me down the street. One line from Psalm 10: 17-18 struck me:

O Lord, you hear the desire of the afflicted;
    you will strengthen their heart; you will incline your ear
18 to do justice to the fatherless and the oppressed,
    so that man who is of the earth may strike terror no more.

Is there anyone more fatherless than a child about to be aborted?

The sidewalk counselor told me that before I’d arrived, she had given some pro-life pamphlets to women going in, but the janitor took them out of their hands. He explained that women get told off in the clinic if they walk in with the literature. He made it seem like he was doing them a favor.

A young man spoke to some vigilers. He said that while he respected freedom of speech, we were harassing women (although we are on the other side of the street from the clinic) and that he would call the police. We do have a permit to be there, so there’s no point.

At one point, there was a couple who was hesitant to go into the clinic. I had seen the woman look at our signs. They went to Sparks street and hung around. They really didn’t seem like they wanted to go. I told the group so we could pray for them. They finally went into the clinic. It was very sad. It made me cry. I thought to myself: maybe I should have said something.

I had a very sad conversation with an elderly man who clearly had some serious issues. He said that he supported abortion and that it would have been better for him to have been aborted because when he was born, he had been abandoned by his mother and he was beaten in the orphanage. He never got a formal education so he was never able to make anything of himself and now he lived a life of survival and nobody loved him. At first I answered some of his arguments, but I realized that I shouldn’t push the conversation further. His issue went far beyond that of abortion.

Français:

Aujourd’hui, j’ai passé trois heures à Ground Zero. J’étais la première à lire la Proclamation de la Parole. Ma lecture s’agissait des Psaumes 1-14. J’ai lu avec ma voix forte pour que les gens m’entendent au bas de la rue.  Il y avait plusieurs passages pertinents dans les Psaumes. Comme :

Tu entends les vœux de ceux qui souffrent, ô Eternel!
Tu affermis leur cœur; tu prêtes l’oreille
Pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé,
Afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi.
(Psaumes 10 :17-18)

Il n’y a personne de plus orphelin que l’enfant destiné à être avorté.

La conseillère m’avait racconté qu’avant mon arrivé, elle avait donné des pamphlets à deux madames, mais le concierge de la clinique les a enlevés. Il a expliqué que les clientes se font disputer si elles entrent avec la littérature. Donc, il faisait semblant de leur faire un bon coup.

Un jeune homme s’est adressé à quelques veilleuses. Il a dit qu’il respectait la liberté d’expression, mais les dames harcelaient les clients et il a menacé d’appeler la police. C’est complètement inutile, puisque nous avons un permis pour être là.

À un moment donné, il y avait un couple qui hésitait à entrer dans la clinique. J’avais remarqué que la fille avait regardé nous pancartes de près. Ils ont flâné sur la rue Sparks. C’était clair que ça ne leur tenter pas d’y aller. J’ai dit au groupe de prier pour eux. Finalement ils ont entré. C’était très triste. Ça m’a fait pleurer. Je me suis dit : peut-être j’aurai dû intervenir.



J’ai eu une conversation triste avec un homme âgé qui manifestement avait des problèmes mentaux. Il a dit qu’il appuyait l’avortement et que ça aurait été mieux si sa mère l’avait avorté parce que quand il était né, sa mère l’a abandonné. Il n’a pas été éduqué et n’a pas pu se bâtir une vie et maintenant il essayait simplement de survivre et  que personne ne l’aimait. Au début, je répondais à ses arguments, mais finalement je n’ai pas trop poussé parce que son problème était beaucoup plus profond que l’avortement.

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