Proclamation of the Word read to some construction workers / Proclamation de la Parole lue à des travailleurs de construction |
Français à suivre...
Today I spent three hours at Ground Zero. During that
time there was about 5-8 of us. I was
the first to read the Proclamation of the Word. My reading was Psalms 1-14. I read the readings with my strong voice so
that people could hear me down the street. One line from Psalm 10: 17-18 struck me:
O Lord, you hear the desire of the afflicted;
you will
strengthen their heart; you will incline your ear
18 to do justice to the fatherless and the oppressed,
so that man
who is of the earth may strike terror no more.
Is there anyone more fatherless than a child about to
be aborted?
The sidewalk counselor told me that before I’d
arrived, she had given some pro-life pamphlets to women going in, but the
janitor took them out of their hands. He explained that women get told off in
the clinic if they walk in with the literature. He made it seem like he was
doing them a favor.
A young man spoke to some vigilers. He said that while
he respected freedom of speech, we were harassing women (although we are on the
other side of the street from the clinic) and that he would call the police. We
do have a permit to be there, so there’s no point.
At one point, there was a couple who was hesitant to
go into the clinic. I had seen the woman look at our signs. They went to Sparks
street and hung around. They really didn’t seem like they wanted to go. I told
the group so we could pray for them. They finally went into the clinic. It was
very sad. It made me cry. I thought to myself: maybe I should have said
something.
I had a very sad conversation with an elderly man who
clearly had some serious issues. He said that he supported abortion and that it
would have been better for him to have been aborted because when he was born,
he had been abandoned by his mother and he was beaten in the orphanage. He
never got a formal education so he was never able to make anything of himself
and now he lived a life of survival and nobody loved him. At first I answered
some of his arguments, but I realized that I shouldn’t push the conversation
further. His issue went far beyond that of abortion.
Français:
Aujourd’hui,
j’ai passé trois heures à Ground Zero. J’étais la première à lire la Proclamation
de la Parole. Ma lecture s’agissait des Psaumes 1-14. J’ai lu avec ma voix
forte pour que les gens m’entendent au bas de la rue. Il y avait plusieurs passages pertinents dans
les Psaumes. Comme :
Tu entends
les vœux de ceux qui souffrent, ô Eternel!
Tu affermis
leur cœur; tu prêtes l’oreille
Pour rendre
justice à l’orphelin et à l’opprimé,
Afin que
l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi.
(Psaumes 10 :17-18)
Il n’y a personne
de plus orphelin que l’enfant destiné à être avorté.
La
conseillère m’avait racconté qu’avant mon arrivé, elle avait donné des
pamphlets à deux madames, mais le concierge de la clinique les a enlevés. Il a
expliqué que les clientes se font disputer si elles entrent avec la
littérature. Donc, il faisait semblant de leur faire un bon coup.
Un jeune
homme s’est adressé à quelques veilleuses. Il a dit qu’il respectait la liberté
d’expression, mais les dames harcelaient les clients et il a menacé d’appeler
la police. C’est complètement inutile, puisque nous avons un permis pour être
là.
À un moment
donné, il y avait un couple qui hésitait à entrer dans la clinique. J’avais
remarqué que la fille avait regardé nous pancartes de près. Ils ont flâné sur
la rue Sparks. C’était clair que ça ne leur tenter pas d’y aller. J’ai dit au
groupe de prier pour eux. Finalement ils ont entré. C’était très triste. Ça m’a
fait pleurer. Je me suis dit : peut-être j’aurai dû intervenir.
J’ai eu une
conversation triste avec un homme âgé qui manifestement avait des problèmes
mentaux. Il a dit qu’il appuyait l’avortement et que ça aurait été mieux si sa
mère l’avait avorté parce que quand il était né, sa mère l’a abandonné. Il n’a
pas été éduqué et n’a pas pu se bâtir une vie et maintenant il essayait
simplement de survivre et que personne
ne l’aimait. Au début, je répondais à ses arguments, mais finalement je n’ai
pas trop poussé parce que son problème était beaucoup plus profond que l’avortement.
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